
Quelques échos sonores (L-P. Gilliard, M. Ramm , V. Mion et N. Hardat interrogés par F. Autchaud)
Cinq régions étaient ainsi représentées et ont travaillé les 14 et 15 septembre 2006 :
- l'Aquitaine : Laurent-Pierre Gillard et Frederic Autchaud de l'AEC ;
- la Bretagne : Jocelyne Tremenbert de M@RSOUIN ;
- la Picardie : Mylène Ramm et Valérie Mion de RENUPI ;
- le Nord-Pas de Calais : Anne-Sophie Gellez du Conseil Régional de la région NPDC ;
- la Wallonie : Nathalie Hardat, Isabelle Rawart, Hélène Raimond et André Delacharlerie de l'AWT.
Le séminaire a été introduit par un mot de bienvenue de Luc Simons, Président de l'AWT, organisme qui a pris en charge les aspects organisationnels de la réunion. Ensuite, un large tour de table à permis à chacune des parties de faire état des travaux réalisés dans l'année ou en cours dans sa région pour la mesure des usages TIC. Les documents publiés ont été échangés entre les participants. Chacun a aussi pu présenter les thématiques envisagées pour les études en projet, ainsi que les problèmes méthodologiques ou pratiques qu'ils ont rencontrés et les solutions qui y ont été apportées.
Ensuite, les débats se sont concentrés sur les trois axes d'enquêtes qui sont investigués dans la plupart des régions participantes à savoir :
- le développement des sites Web communaux ;
- les usages TIC par les particuliers et les ménages ;
- les usages TIC et le développement de l'e-business dans les entreprises.
De façon générale, les participants ont souligné l'évolution qui s'opére dans les préoccupations et qui vise à :
- mieux caractériser et mieux analyser les usages des technologies et pas seulement dénombrer les utilisateurs ;
- mieux comprendre les impacts des usages sur la vie des personnes et des entreprises ;
- mieux discerner les motivations et les conditions dans lesquelles des non-utilisateurs en viennent à faire usage des TIC ainsi que, à l'inverse, décrire et comprendre les raisons qui conduisent des utilisateurs à refuser ou à abandonner l'emploi des TIC.
Dans le cadre des particuliers et des ménages, cet éclairage plus précis des usages TIC devrait permettre de mieux dessiner les contours de la fracture numérique, d'en démonter certains mécanismes et de détecter certains leviers qui pourraient être actionnés pour la réduire.

Les participants ont également discuté différents points de méthodologie et ont partagé leur expérience sur les outils logiciels les plus appropriés à supporter leurs travaux.
Enfin, cette réunion a aussi été l'occasion d'échanges très conviviaux entre les participants, échanges qui contribuent à maintenir au sein du réseau un esprit de franche collaboration et d'entraide qui anime le réseau SOURIR depuis ses débuts.