Ce rapport fait le point, statistiques à l'appui, sur le développement des marchés des télécommunications dans les secteurs de la téléphonie fixe et mobile ainsi que du haut-débit.
On y apprend notamment que le chiffre d'affaire de services mobiles excède à présent celui des services fixes qui poursuit son lent déclin. L'augmentation du nombre d'acteurs dans le marché du fixe contribue ainsi à renforcer la concurrence et à faire baisser les prix sur certains segments de marché. Par ailleurs, le taux de pénétration moyen de la téléphonie mobile a crû jusqu'à 83 % dans l'UE 25 et même 87% pour l'UE 15.
La diffusion du haut débit a aussi connu une croissance continue cette année, le nombre total de lignes d'accès haut débit ayant augmenté de plus de 72%. Le rapport attribue cette croissance à la pression concurrentielle et au souhait des opérateurs fixes de compenser l'érosion du chiffre d'affaire de la téléphonie vocale. La Belgique occupe une enviable 3ème place parmi les 25 avec 14 lignes haut-débit pour 100 habitants tandis que la France atteint 8,2 lignes et le Luxembourg 5,7 soit moins que la moyenne EU25 qui est de 6,5. Les Pays-Bas et le Danemark occupent quant à eux les seconde et première places avec 14,7 et 15,6 lignes.
Le rapport dresse enfin la situation des différents États dans le processus de transcription des principales Directives communautaires . Ici, la Belgique, le Luxembourg et 3 autres États sont pointés pour leur retard à adopter une législation principale transposant le cadre européen. Huit autres États, dont la France, doivent encore adopter une législation secondaire pour se mettre en conformité avec le prescrit communautaire.
En conclusion, la commission en appelle à une mise en oeuvre plus complète et plus conforme des règles de concurrence afin de soutenir l'économie en général en confortant les signes de reprise dans le marché des télécommunications.